jeudi 27 septembre 2012

"Zombies"... Les morts poursuivent leur marche !


Ils sont partout... En quelques années, ils ont envahis tout ce qui pouvaient l’être : le cinéma, les jeux vidéo, et surtout, la bande dessinée, avec en chef de file l'incontournable Walking Dead.

 Mais cette fois-ci, cocorico !! La BD présentée ce jour est d'origine 100% française (auteur et dessinateur) !



Cette présentation va évoquer régulièrement la BD de Kirkman citée ci-dessus, tant les résultats peuvent sembler proches au premier abord. Et pourtant, chacune a bel et bien son identité propre ! De plus, actuellement, il reste que le comics The Walking Dead  (appeler "WD" dans la suite de cette page) fait office de référence. Donc, autant s'appuyer dessus !

D'un point de vue scénaristique, le scénario de "zombies" démarre d'une manière plutôt conventionnelle : on suit le quotidien d'un type commun à qui il est facile de s'identifier pendant ses pérégrinations au milieu d'une ville dévastée et envahie de cadavres ambulants. Et fatalement, les imprévus vont commencer à débouler dans sa routine. 

L'attention portée aux sentiments des protagonistes est moins fortement appuyée que pour WD (l'aspect psychologique est le coeur même de WD), mais le travail réalisé ici n'est pas à la traîne pour autant ! On ressent les hauts et les bas des personnages au fur et à mesure des rebondissements alternant espoir et désespoir. A ce titre, l'histoire renferme de bons rebondissements. 


Come get some !


Graphiquement parlant maintenant, ça en jette !  A l'image des 2 couvertures que je poste ici, le trait est fatalement plus européen que WD (qui pour le coup présente un trait de crayon plus dur, plus froid parfois, mais justement en adéquation avec l'ambiance générale de la BD) et il est très agréable de s'y plonger.
La très grosse différence avec WD est la colorisation ! En effet, à l'instar de WD où tout est en noir et blanc (renforçant d'autant plus le coté froid de l'atmosphère qui se dégage des planches), alors que celui de zombies est souligné par une colorisation globalement assez chaude, dans les teintes ocre/jaune principalement pour les extérieurs (qui contribuent à souligner le climat atmosphérique général des planches ainsi que l'aspect poussiéreux des environnements laissés plus ou moins à l'abandon.
Les couleurs sont appuyés par un traitement de la lumière sobre mais très efficace.

Scène d'intro du 1er tome... avec un "happy end" pour le détenu, disons... surprenant !!

Le détail qui tue : le troisième tome est dénombré non pas avec le chiffre "3", mis avec le "0". Surprenant au premier coup d'oeil, la raison réside dans le fait que ce tome est en réalité une préquelle des 2 premiers tomes. Préquelle qui permet de revenir sur les origines de l'épidémie et de vivre la chute brutale du monde tel que nous le connaissons au travers des yeux d'un personnage qui deviendra par la suite le leader d'un groupe de survivants sur lequel tombe le héros de notre histoire.

Contrairement aux apparences, cette planche n'est pas la fin  du tome 0... Étonnant, non ?
Encore une excellente série. Meme si le thème du zombie peut finir par lasser, beaucoup y étant allé avec plus ou moins de succès, cette aventure fait partie de celle valant le coup d’être suivi de près.

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