Zombies !!! Ils sont partout !

Raaaah ! Encore un jeu méga culte ! (pour les connaisseurs)

Ce que vous voyez présenté ci-dessus est « une de mes fiertés » (j’exagère à peine…) : à savoir les éditions d’origine du jeu « Zombies!!! », la 1ère extension « Zombie Corps(e) », l’extension « Mall Walkers », l’ajout des cartes « extension 3.5, not dead yet »,et le jeu « Zombies!!! 4 : The End »… En plus d’être très heureux de posséder un tel jeu, je tiens à souligner que tout l’ensemble m’a pratiquement couté une cou*lle, et malgré cela, il est loin d’être complet (pour le collectionneur chevronné, pour moi, ca ira très bien comme ça !) !

Pour faire clair, le Jeu « Zombies!!! » vous plonge au cœur d’une ville littéralement envahie de zombies suceurs de cervelles… Un seul moyen de survivre : être le premier à atteindre l’héliport.

Un des points forts du jeu est que la map est différente à chaque partie, car à chaque tour, le joueur pose une nouvelle dalle du terrain, où il veut tant que les connexions entre les rues restent logiques. (ce n’est certes pas le seul jeu à proposer un décor différent à chaque partie, mais c’est le genre de chose que j’affectionne beaucoup, surtout quand il n’y a pas un scénario spécifique à respecter, on peut alors réellement laisser libre cours à ses désirs pour la construction de la ville).

Les joueurs, au cours de leur tour de jeu, déplacent leur personnage en premier, puis, selon un résultat obtenu à partir d’un jet de dés, il déplace un certain nombre de zombies.

En réalité, pour gagner, 2 choix s’offrent aux joueurs : soit être le premier à dégommer 25 zombies, soit être le premier à atteindre l’héliport (une des dalles du jeu)… Bien évidement, le tout en collant un maximum de bâtons dans les roues des autres joueurs.

Bien sûr, la partie est agrémentée de cartes donnant des « bonus » aux joueurs qui les piocheront.

Ca, c’est pour le jeu de base « zombies!!! »

Présentation du jeu.

A celui-ci peuvent venir s’ajouter une flopée d’extensions :

« Zombies!!! 2 : Zombie corps(e) » (le labo militaire et ses zombies phosphorescents plus résistants que le tas de chairs putréfiées classique + quelques précisions sur les règles de base du 1er opus)

« Zombies!!! 3 : Mall Walkers » (le centre commercial, qui a dit « hommage à G.Romero » ?)

« Zombies!!! 5 : School’s out forever » (l’université)

« Zombies!!! 6: Six feet under » (les égouts et le métro) (indispensable, il permet d'améliorer grandement le rythme des parties)

« Zombies!!! 7 : Send in the clowns » (la fête foraine)

« Zombies!!! 8 : Jailbreak » (la prison)

Et en plus, on trouve :

« Zombies!!! 3.5″ : not dead yet (qui ajoute des cartes au jeu classique)

« Zombies!!! 6.66″ : Fill in the ___!!! (qui propose des cartes et des dalles de jeu vierges ! à vous de créer ce que vous voulez dessus !!!!)

Voila, donc, avec tout ca, on possède le jeu complet (le Jailbreak étant sorti en 2009), mais vu la bagatelle financière que l’ensemble représente, additionné au fait que j’ai plus souvent l’occasion d’y jouer à 2 plutôt qu’à 4 font que je me suis arrêter d’investir, il y a déjà un bon moment.

Qu’on se rassure, je ne suis pas dingue, je n’ai pas oublié « Zombies!!! 4 : The End » dans le listing précédent , mais c’est une édition spéciale.

Premièrement, il peut être jouée comme n’importe quelle autre extension du jeu (c’est à dire « fusionné » avec le jeu de base), mais il peut surtout être joué en « stand alone », c’est à dire joué seul, sans le jeu de départ « zombies!!! ».

De plus, cette version 4 ne se joue pas contre des zombies humains, mais contre des chiens, qui seront bien plus difficiles à tuer, et qui seront, en outre, nettement plus rapides que le zombie bipède habituel (par contre, ils infligeront des dégâts moins conséquents).

La finalité du jeu est elle aussi légèrement différente : En effet, perdu au fin fond d’une forêt, il faudra retrouver un maximum des pages du « livre des morts », puis, aller lire l’incantation magique pouvant faire cesser tout ce bordel dans une cabane, à l’abri des chiens; toujours au fin fond de ces mêmes bois. (Cela ne vous rappelle pas un certain « Evil Dead » ??)

Ou pour les plus bourrins, on peut aussi finir le jeu en abattant 25 chiens.

Outre la nécessité de gérer un tant soit peu son arsenal et ses bonus, ce jeu (« zombies!!! » quelque soit sa version, et avec ou non la présence d’extensions) laisse quand même la part belle au hasard : tous les évènements ou presque se décident aux dés (réussite ou non à une compétence, tir sur zombies, etc…), les cartes d’équipement sont tirées au hasard et le plan de la ville se construit aussi de manière complètement aléatoire (carte piochée à l’aveugle, et posée aux grés du joueur).

Bougez pas les gars... BLAM ! BLAM !!

Une ambiance très prenante (due à l’ensemble du jeu mais aussi à la rythmique imposée par la course vers l’héliport, ou la course aux 25 zombies tués), des cartes et dalles de terrains plutôt belles, des pions de zombies en nombre et très sympa (pas comme pour les héros… Beurk !) et des règles très rapidement assimilables font que l’on se prend vite au jeu, et que le fun se met en place dès les premiers tours.

Photo en cours de partie... ca devient chaud.

Dans la confusion générale, et le chaos ambiant de la ville qui croule sous l’invasion des zombies, le joueur rouge atteint de justesse hélicoptère prêt à décoller, tandis que le joueur noir (qui a été un bien meilleur chasseur de zombie durant la partie) va rester à errer dans la ville, usant ses dernières munitions avant de périr.

Exemple de carte.

Cette carte rendra un joueur adverse claustrophobe durant son tour suivant… il ne pourra donc pas rentrer dans un bâtiment pour y prendre des soins et/ou des munitions.

Exemple de carte.

Celle-ci, jouable que si vous l’avez en main, vous permet dès que vous rentrez dans l’armurerie de récupérer 3 munitions supplémentaires.

Ce jeu fera le bonheur des amateurs de films de zombies, de films d’horreur de série Z, et des fans de Georges Romero.

Il reste un très bon jeu, très facilement accessible et assimilable, un vrai moment de fun et de détente mais qui peut parfois présenter des longueurs dans le jeu lors de partie à 4 joueurs, et dont il s’agit de la première partie pour au moins la moitié d’entre eux.

Précision : Quand j’ai acheté ces jeux, ils n’étaient disponible qu’en anglais… Heureusement, depuis peu, les premiers « épisodes » du jeu ont été traduits dans notre langue !