samedi 23 octobre 2010

Space Hulk, le seul, l'unique !!

Une lutte acharnée entre l’humain et l’extraterrestre.



(les lignes qui vont suivre prennent place dans l’univers guerrier de Warhammer 40,000. Pour ceux qui ne savent vraiment pas de quoi je vais parler ici, je ne saurai que trop vous conseiller de commencer par aller découvrir l’univers de Warhammer 40,000 avec quelques recherches sur wikipédia
Nb : Comme pour « Zombies !!! », le fait de pouvoir vous présenter ce jeu ici est une très grosse fierté pour moi car j’en ai cherché un exemplaire très longtemps, jusqu’à ce que sorte cette nouvelle édition ultra limité, et que, histoire que ce ne soit pas trop facile, je n’avais pas pu matériellement me faire réserver par un système de pré commande… Et comme je suis un grand malade, il m’en fallait malgré tout un neuf, non défilmé… Et bien sûr, je l’ai trouvé !! Et bien sûr, financièrement, ça m’a couté un bras !!
Dans un futur bien loin de nous, un space hulk, colossal vaisseau antique, amalgame improbable de dizaines d’épaves de navires et de débris stellaires s’étant formé au cours des millénaires passés, dérive à travers l’espace.
Celui qui nous intéresse ici se nomme : le « Sin of Damnation ».
De part sa nature, un space hulk est susceptible de renfermer des technologies pouvant amener un « + » non négligeable a l’Impérium, ou des cargaisons de grandes valeurs. Voila pourquoi d’importantes expéditions y sont régulièrement organisées.
Ces missions capitales sont confiées aux terminators Blood Angels de la 1ère compagnie. (j’ai utilisé des photos qui ne sont pas miennes, déjà, parce que celles-là sont très biens, mais aussi parce que je n’ai plus le temps/la place de faire moi-même la peinture de ces figurines.)

Photo d'un terminator.


Photo d'un terminator.


Oui, oui, il s’agit bien du même chapitre « Blood Angel » que celui présenté dans l’univers de « Warhammer 40.000″.
Mais dans l’univers de Warhammer 40,000, les humains ne sont pas les seules créatures existantes… Et bien sûr, les autres ne sont pas du genre pacifiste…
Ainsi, dans Space Hulk, la menace porte le nom de Genestealers.
De la famille des Tyranides, ces charmants antropomorphes, dotés d’une paire de bras « humains », et d’une paire de bras dotés de 3 griffes capables de traverser une armure terminator comme du papier, sortent tranquillement de leur hibernation dans les entrailles du tentaculaire « Sin of Damnation », tandis que le transporteur de troupes Blood Angel amorce son approche de l’antique vaisseau.
Photo d'un genestealer alpha.


La boite du jeu propose, outre les règles du jeu, 12 missions que les Spaces marines devront remplir avant d’être décimés par les Genestealers. En effet, quelque soit la mission que les joueurs auront envie de jouer, le rôle du commandeur des Spaces Marines est toujours le plus difficile à endosser… Même si l’armement des Spaces marines est conséquent et hyper efficace, solide, fiable (hormis l’enrayement d’une arme de temps en temps), destructeur et appuyé par la présence de l’armure « Terminator » protégeant les marines , sur le long terme, avec leurs vagues successives, les Genestealers arriveront toujours à prendre le dessus, ce n’est qu’une question de temps.

Exemple "d'éléments clés" que les Terminators doivent retrouver sur certains scenarii : Le corps d'un ancien général.


S’ajoute à cela un paramètre important pour le joueur Space marine… Un paramètre qui existait dans la toute premiere mouture du jeu « Space Hulk » (sortie exclusivement outre-manche), puis, qui avait disparu lors de la 2ème version du jeu (celle sortie quelques années plus tard, et enfin traduite pour les anglophobes) : Le stress !
Pour ajouter au caractère angoissant de ces couloirs sombres dans lesquels il ne fait pas bon s’attarder, et au caractère oppréssant de la mencae que représentent les Genestealers, le joueur « humain » ne dispose que de 3 minutes pour faire tout ce qu’il veut/peut durant son tour ! Un sablier est même fourni dans la boite du jeu pour s’assurer que le temps de ne sera pas dépasser !
Alors que de son coté, le joueur tyranide, lui, dispose de tout le temps qu’il veut (bien qu’il est evident que plus son tour sera long, plus il permettra à son adversaire d’organiser comment il va gérer les 3 minutes de son prochain tour)
Les amateurs de la quadrilogie « Alien », en particulier du 2nd film : « Aliens, le retour » ne pourront qu’apprécier ce jeu.
L’univers dépeint ici redessine à merveille les couloirs longs et exigus du vaisseau, le sentiment de solitude qui émane du courageux joueur dirigeant ses spaces marines s’avancant vers une mort certaine au premier faux-pas, et le caractère oppréssant de la menace qui pèse autour des soldats tandis qu’ils s’eternisent dans les méandres du Sin of Damnation…
L’immersion est renforcée par la qualité des figurines et des dalles de jeu.
Les figurines, bien qu’en plastique, ont assurément demandé une attention très prononcée… Et pourtant, obtenir un tel niveau de précision est un sacré travail ! En général, la figurine est créé par ordinateur, et ensuite, un logiciel spécifique va calculer comment doit être coulé le plastique dans le moule. En effet, le logiciel va calculer le comportement du plastique « en fusion » en fonction du/des site(s) d’injection dans le moule, et de sa vitesse de refroidissement, et donc, de durcissement.

Zoom sur les détails des figurines.


Zoom sur les détails des figurines.


Les dalles de jeu, bien qu’en carton, présentent elles aussi une qualité dingue ! le carton est très dur, ce qui a permis d’y créer un relief et un effet de texture très agréable ! Les photos ne présentent peut-être pas au mieux, mais les détails « importants » des dalles ont chacun droit à leur petit relief ! Un vrai « + »… Surtout vu le prix !
Les dalles sont relevés par une « peinture » sombre, sobre et très fine , très classe, à l’image du reste du contenu de la boite.

Photo d'une dalle en relief.


Si je reprends le comparatif avec Doom : The boardgame (Cf. la page dédié au jeu de plateau Doom), les règles de Space Hulk sont plus fouillées, plus fournies… Une vraie volonté de réalisme qui conforte l’immersion des joueurs dans cet univers très riche.
L’aspect stratégique que peut engendrer ce genre de duel entre l’homme et l’alien belliqueux est tout à fait bien rendu.
Aussi, à la différence de « Doom », ici, le joueur « humain » dirige une escouade : et comme « dans la vraie vie » (« IRL » comme y’disent les d’jeuns), chaque membre de cette escouade est différent : chacun a son propre nom, sa propre histoire mais surtout son propre équipement (certains sont équipés pour le combat au corps à corps, d’autres balayent les vagues d’ennemis à plusieurs mètres avec un équipement lourd…) ce qui est commode pour créer une stratégie efficace de progression !
Jusqu’à ce que l’un des membres « clés » de la stratégie du joueur des marines passe de vie à trépas !!! Et là, toute la belle stratégie tip top infaillible s’évapore !!! Alors, il faut rapidement improviser et rebondir car la menace « Genestealer » continue à se faire préssante autour des terminators restants en jeu !
Enfin, malgré l’apparente masse d’information et de paramêtres à prendre en compte, les parties « coulent » assez bien, et on se prend au jeu très facilement (d’autant plus que le jeu est très immersif), à part peut-être pour la toute première partie, où chaque joueur prend plus son temps afin de s’assurer de tout faire correctement, et trouver ses repères.
Pour les amateurs, pensez également à jeter un oeil sur le dernier né de cette licence : le jeu de cartes Space Hulk – Death Angel.
Pour finir, un petit bonus… Quelle est la dernière chose que voit un terminator alors que le corps à corps avec un genestealer ne tourne vraiment pas à son avantage ?

You're dead.


(Celle-ci est tirée du jeu vidéo « Space Hulk : Vengeance of the Blood Angels » sorti en 95 sur 3DO, Playstation, Saturn et sous DOS)

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