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C’est trop de bonheur, faut que je fasse partager !! |
Vendredi 27 février 2009, après midi, mon précieux (une belle place à 60roros)
réservé et reçu à la maison depuis un certain temps, et solidement
enfoui avec mes papiers de bagnole, je prends la direction de Paris (étant du 92, ça va, c’est pas la mer a boire).
bon, il est 16h quand j’arrive sur
place, et trouve une place juuuuuuste à la bonne taille, j’ai pas 20cm
de battement, pile poil dans la rue de Bercy.
Première étape, comme j’ai été briefé par un ami, je vais jusqu’à la boutique extérieure, et claque (après 25 bonnes minutes de poireautage au milieu de mes semblables avides de tee-shirts, pulls, bandanas, patchs et autres…) un pognon fou en goodies, et objets collector.
Bon, bah, c’est pas tout ça, il est
presque 17h ! je retourne à la voiture, je jette mes achats-souvenir
dans le coffre, et me décide à faire la queue avec les zotres !
Bordel, y’a déjà du monde, ce à quoi un
voisin de file d’attente me répond, « bah oui, les premiers sont là
depuis 9h ce matin… »
Gloups….
Gloups….
Et au fil des minutes, je vois la file qui s’allonge, encore et toujours… et bah, j’ai bien fait d’attendre de bonne heure…
18h, ouverture des portes, 5 bonnes
minutes après, mon ticket est vérifié, je passe le portique et ça y est,
cette fois, je suis DEDANS !!
Et bah, au final, la salle n’est pas si
grande que je l’imaginais… je suis plutôt bien placé, et entouré de
gugusses qui déconnent grave au milieu d’une odeur de clopes, et d’une
haleine de bières.
Allez zou, première photo, mon voisin de
gauche arbore fièrement sur le bras un « flame » avec
Angus Young porté par Bon Scott, le 1er chanteur du groupe, lors d’un
autre concert mythique !
20h (ça fait jamais que depuis 4h qu’on est debout),y’a du peuple dans la salle, mais elle n’est pas bondée, les lumières s’éteignent, un morceau rock démarre, le groupe « The Answer » ouvre le bal… c’est gentillet, joué proprement, mais bon… on n’est pas venu là pour ça….
D’ailleurs, lors d’un petit commentaire du chanteur (sorte de Robert Plant sur le retour nous annonçant être heureux d’être à Paris) un type derrière moi balance « Ouais, c’était vachement bien, allez barrez vous maintenant ! »
Le ton est donné !
21h, « The Answer » quitte (enfin)
la scène, une équipe monte sur scène, vire leur matos, installe le
reste… ça dure un bon quart d’heure… et là, la salle est pleine de chez
pleine, vraiment ras la gue*le !
Soudain, la lumière s’éteint une
nouvelle fois, une agitation/excitation monte dans la salle, un court
dessin animé d’introduction se déroule sur écran géant (Cf. ci-dessous) devant une peuplade complète de bœufs moyens qui gueulent le plus possible… et moi au milieu de tout ça…
Puis arrive sur scène le seul, l’unique
Angus Young accompagné de sa Gibson SG, sur « Rock’n'roll Train », suivi
par Brian Johnson, Malcom Young et Cliff Williams (Phil Rudd est déjà installé à sa batterie)…
Et là, c’est véritablement l’émeute dans la salle, ça commence à pousser de partout pour espérer se rapprocher un peu, de véritables vagues humaines se forment, en gros, dans un espace carré de 4m de coté, j’ai bien du parcourir environ 10kms ! un coup en avant, en arrière, à gauche, à droite ! C’est le bordel le plus complet durant les 3 premières chansons !
Il a fallut progressivement évacuer sur
les cotés de la fosse tout ce qui faisait moins 1,75m et 70kgs !
M’en fout, j’en suis loin !!! Si t’as signé, c’est pour en chier qu’ils
disaient ! Bah, y’a pas… j’en ai chié, bien comme il fallait !
Je n’ai d’ailleurs absolument rien pu suivre de la seconde chanson tellement c’était un enoooOOOorme foutoir…
la température de la salle a du passer
de 25°c avec les « The Answer » à facilement 35 ou 37 avec l’arrivée
d’ACDC sur la scène !
je vous passe les détails du show, il
faut vraiment l’avoir vécu une fois, mais les quasi 2h de show passent à
une vitesse folle et je n’ai pas résisté au plaisir de vous en donner
quelques photos (qui ne sont pas fantastiques, je les
ai prises avec un appareil assez moyens dans ces circonstances, et
surtout avec beaucoup de mouvements autour de moi).
J’ai attendu ce moment des années (2 places pour le concert du stade de France, il y a 9 ans, m’étaient passés sous le pif à 2 jours près), je n’avais jamais fait de concerts de ce style là (ni pour un groupe international comme celui-là), et c’est un vrai rêve de gosse que de pouvoir les voir en vrai, ceux sont de vraies légendes vivantes du Rock.
Je ne retournerai probablement jamais à un concert, parce que, ce n’est pas mon délire premier, mais je suis hyper content d’avoir pu faire le seul que je voulais faire (et qui plus est, peut-être un de leur dernier… A Bercy du moins…).
Je ne retournerai probablement jamais à un concert, parce que, ce n’est pas mon délire premier, mais je suis hyper content d’avoir pu faire le seul que je voulais faire (et qui plus est, peut-être un de leur dernier… A Bercy du moins…).
Il fallait que je puisse les voir une
fois sur scène, en vrai, et maintenant, je peux dire « C’est fait !, j’y
étais, je les ai vu ! » (une vraie groupie, j’vous dis) A 64 ans, le chanteur (Brian Johnson) a fait le show, accompagné du très charismatique Angus Young (53ans) avec une puissance absolument ahurissante !
On voit que sur scène, ça cavale moins vite que dans les concerts précédents (leur dernière tournée internationale, c’était il y a 10 ans, ça fait relativiser), mais je peux vous dire qu’ils sont loin d’être moisis !
On voit que sur scène, ça cavale moins vite que dans les concerts précédents (leur dernière tournée internationale, c’était il y a 10 ans, ça fait relativiser), mais je peux vous dire qu’ils sont loin d’être moisis !
Pour l’anecdote, la fin du spectacle est
plutôt surprenante pour le non initié, le groupe revient au 1er rappel
pour interpréter le tube interplanétaire « Highway to hell » et enfin,
salue son public avec « For those about to rock (We salute you) »… (c’est ce qu’ils font systématiquement en clôture de leur concert)
Ensuite, ils disparaissent comme des voleurs de la scène, on se retrouve dans le noir 2 minutes, puis les lumières se rallument (alors que le public braille encore vainement « ANGUS ! ANGUS ! »),
le staff monte sur scène et commence à déblayer le matériel, puis, une
voix off, féminine, nous annonce gentiment que maintenant, y’a du bordel
à nettoyer pour le staff de Bercy, donc, si le public pouvait se barrer
au plus vite, ça serait top !
Très rock’n'roll quoi !
Ça restera un exceptionnel souvenir, je
suis rentré chez moi avec des images et du son plein la tête, j’étais
vraiment fan du groupe depuis une bonne quinzaine d’années, mais cette
expérience là (la puissance de leur musique en live, la performance scénique, l’enthousiasme du publique, leur charisme) a définitivement transcendé l’affection que je leur porte.
Et c’est cela que j’ai tenu a vous faire partager.
Et c’est cela que j’ai tenu a vous faire partager.
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