Encore un gros moment à faire partager !!
Pour ceux qui n’auraient pas encore lu l’intégralité de ce blog (déjà, avant, tout, honte à vous !!), je vais revenir sur une notion me concernant que j’avais évoqué sur une autre page : quand je suis allé voir ACDC en concert (résumé ici),
j’avais alors expliqué que les regroupements de monde, ce n’est pas mon
truc, et que, deuxièmement, il n’y avait pas beaucoup de groupes de
musique pour lesquels je ferai le geste d’aller les voir en live (outre ACDC donc).
Mais depuis cela, j’ai découvert le groupe King’s X (chronique ici), et j’en suis tombé raide dingue ! Il était donc hors de question qu’il repasse en France sans que je puisse aller les voir !!
Et c’est maintenant chose faite.
Rendez vous pris à Savigny le temple en ce mercredi 13 avril 2011 pour un nouveau gros moment de sensations inoubliables.
Petite ombre de la soirée : je voulais,
comme beaucoup de gens, profiter de cette sortie pour immortaliser le
moment en faisant quelques photos, et le hasard faisant bien les
choses, j’ai gagné il y a quelques mois un super appareil photo
incassable (résumé ici)… qui a décidé de ne plus démarré… Super !
Je me fais donc prêter très gentiment un
compact Samsung… Et je comprends maintenant pourquoi Samsung n’est pas
et ne sera jamais un leader du marché !! L’appareil est d’une
simplicité déconcertante => il gère tout en automatique, fait ses
réglages,e t se démerde comme lui le veut ! Et justement, ce nigaud
croit pouvoir tout faire et tout gérer au mieux… Quelle erreur !
J’avais bien senti le coup venir, et je
pressentais que le petit ne serait pas à la hauteur : j’ai tenté
plusieurs réglages différents, enfin… j’ai essayé les quelques TRÈS
rares réglages sur lesquels l’appareil voulait bien me laisser la main…
Mais en vain, j’ai donc fini par laisser tomber (oui, enfin, c’est surtout sa put#*n de batterie qui m’a laissé tomber), je l’ai jeté au fond de mon sac, et j’ai profité pleinement du moment présent. Pas de reportages photos en cette soirée donc.
Deuxième petite montée d’acide : j’ai vu
pléthore de gens rentrer dans la salle avec des appareils photos autour
du cou type bridge ou même carrément reflex numérique => Et merde
!!! J’aurai pu prendre le mien, ils ne fliquaient pas à l’entrée !!!
ARRGHH !!!
Bon, bref, tant pis, revenons en au moment présent.
Je suis dans les premiers à entrer dans
la salle, et sachant très bien que je ne pourrai faire des photos bien,
plutôt que de me ruer sur la scène, je décide d’aller dans le fond (toutes proportions gardées, la salle est petite, donc, quand je dis « au fond », je ne suis pas à 100m de la scène non plus)
où se trouve un comptoir de boissons et surtout une estrade d’où on
peut dominer la fosse d’un bon 50 cm de haut. Les têtes des gens dans la
fosse arrive au niveau de mes épaules. Idéal !
La première partie démarre à la bourre,
« Klone »… Un peu bourrin par rapport à mes gouts, il semble que ce soit
un groupe français en train de faire son petit bonhomme de chemin :
ils ont par exemple remporté le titre d’album Français de l’année sur le
webzine VS.
Perso, je ne jugerai pas : je ne sais
pas jouer d’un quelconque instrument de musique, et je respecte donc à
ce titre ce que eux sont capable de faire… Toutefois, leur flow aurait
tendance à me laisser de marbre, le rythme et les mélodies ne me
touchent pas. J’attends patiemment.
Enfin, la scène se dégage et la batterie
de Jerry Gaskill apparait. Les roadies montent sur scène pour peaufiner
les réglages des guitares et basses.
Avec donc plus d’une demie heure de retard, le concert démarre.
Le son est énorme, les mélodies
traversent la salle et toute les têtes dans la fosse bougent sur le
rythme et le son si particulier du groupe.
Les titres s’enchainent, et chaque
morceau envoie sa nouvelle vague de gros son. Les morceaux sont chantés à
tour de rôle par Doug Pinnick, et par le guitariste Ty Tabor. Deux
voix différentes mais tout aussi mélodieuses l’une que l’autre.
« Groove machine », la « chanson d’accueil » du groupe pour son public jouée ce soir-là :
La salle étant petite (si je prends comme point de repère mon seul autre concert => Bercy),
l’ambiance y parait donc plus intimiste, c’est évident, mais le groupe
nourrit surtout un lien très fort avec son public, le bassiste et
chanteur Doug Pinnick n’a de cesse de remercier son auditoire qui lui
rend bien : des compliments (in english œuf course !)
montent d’un peu partout dans la salle à l’attention des 3 musiciens
qui jubilent et montrent une franche complicité dans leur façon de
jouer. Les titres s’enchainent, dont certains d’albums datant de plus de
10 ans, le groove est profond, les mélodies entrainantes, le public est
électrisé et ne manque à aucun moment de reprendre en chœur les
refrains de chacun des hits.
Pillow, de l’album Dogman, sorti en 1994
« Alright », chanté ce soir-là :
Ma très grosse surprise de la soirée : Mon collègue et ami Christophe (vi, vi, vi, le psychopathe de musique dont j’avais parlé dans l’article sur King’s X justement)
m’avait prévenu : Parmi les hits du groupe, il y a une balade,
Goldilox, présente sur leur album de 1988 « Out of the silent planet »,
qui est tout bonnement magique.
Seulement, depuis très longtemps
maintenant, le groupe ne la chante plus, il la joue lorsqu’ils font un
concert, et c’est le public qui la chante. Mais cela, uniquement dans
les pays anglophones… Et vu le niveau d’anglais du péquin moyen
français, ce n’est qu’à moitié étonnant.
Or, ce soir-là, après une sortie de salle de quelques instants, le groupe revient sur la scène. doug Pinnick et Ty Tabor (guitariste et chanteur)
attrapent chacun leur micro, et les retournent en direction de la
fosse. Rapidement, les gens comprennent et les acclament une nouvelle
fois, puis les premières notes, jouées par Ty, raisonnent.
Les 4 minutes de Goldilox étaient fantastiques, à l’image de tout le concert !
La vidéo de « goldilox », chanté ce mercredi soir (oui, ok, c’est pas super juste, mais quel moment !!) :
Juste avant le dernier morceau, le groupe fait savoir (comme à leur habitude)
qu’ils seront là pour rencontrer leurs fans, et avoir un véritable
échange avec eux. En effet, à la fin du concert, le groupe investit le
stand de merchandising, et se prête avec une sympathie non simulée au
jeu des autographes et des photos souvenirs.
Ayant prévu le coup, ce sera mon
souvenir de la soirée, je les rencontre un par un, leur serre la main,
échange trois mots, et fais signer mon édition double DVD/CD de leur
live à Londres.
![]() |
Mon précieux, avec les signatures des 3 membres du groupe, Doug Pinnick à gauche, Ty Tabor à droite et Jerry Gaskill en dessous. |
Un élément qui m’a marqué, et qui
nourrit profondément le lien du groupe avec son public, à chacune des
poignées de main échangées avec les 3 talentueux musiciens, chacun des
membres vous remercie avec le sourire et une sincérité incontestable qui
se lit dans leur regard.
Le geste est franc, sincère, et humain.
Conclusion de la soirée : juste mortelle !
Le groupe (et son show)
est très largement à la hauteur de ce que je m’attendais à découvrir en
live. certes, certains titres comme « Pretend » ou « Julie » (chanté par jerry Gaskill) manquaient à l’appel, mais il fallait bien faire un choix ! Et puis, j’ai eu droit à goldilox, alors, je les pardonnent !
Le coté intimiste de la petite salle, et
le puissant lien entre les membres du groupe et leur public me conforte
dans mon appréciation forte du groupe. Musicalement travaillé et
abouti, leur son est inimitable et leur groove est aussi profond
qu’énorme ! a refaire sans hésitation ! (Et avec un reflex numérique, bordel de merde !!)
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