samedi 5 février 2011

Canon EOS 500D, présentation de la bête !


Plusieurs personnes m’ont demandé par mail quel appareil photo j’utilise pour réaliser mes photos… Le temps est donc venu de faire les présentations.

Étant grand amateur de photographies, je possédais depuis longtemps un appareil reflex argentique Minolta (merci les parents) sur lequel j’ai beaucoup appris mais au prix d’inconvénients parfois rébarbatifs : le délai d’attente pour voir ses photos développées (« Ah ouais, OK, là c’était trop sombre et le fond est un peu flou… Raah merde, c’était quoi comme réglages ? »), le cout de l’achat des pellicules + celui du développement, etc…
j’ai ensuite jeté mon dévolu sur divers appareils photo numériques compacts afin de pouvoir shooter un peu tout et n’importe quoi, avec un truc directement planqué au fond d’une poche, et surtout avec une critique immédiate de la photo shootée auparavant. Et je ne parle même pas du stockage des photos qui ne nécessite plus de stocker au fond d’un tiroir des enveloppes contenant des photos plus ou moins réussies attendant de partir tôt ou tard à la benne. Le progrès quoi !!
Mais secrètement, mon désir brulait pour l’arme absolu, le truc parfait, diabolique, que même que le vendeur il peut t’assommer rien qu’avec les termes techniques et les chiffres qui englobent « la bête » : le reflex numérique !
Et dans la liste des chiffres qui assomment le péquin qui se tient face au vendeur, il y en a un qui est encore plus efficace que les autres : le prix !!
N’ayant donc absolument pas les moyens de me payer un tel objet, j’ai pris mon mal en patience, jusqu’à ce mois de décembre 2009 où après avoir menacé d’égorgement le vieux pédophile barbu en rouge lors de son passage dans le quartier, j’avais enfin entre les mains une de ces machines de guerre : Le Canon EOS 500D.


Après une courte période d’adaptation, le plaisir est là ! J’ai l’impression de devoir pratiquement tout réapprendre comme à mes débuts, mais quel plaisir !! la progression est plus efficace, plus instinctive qu’avec l’argentique que je possédais, bref : c’est BON !!!
La présentation que je compte faire ici n’a aucune prétention « professionnelles » dans sa réalisation et son écriture, alors je ne vais pas vous inonder de données techniques, de chiffres à outrance ni de comparatifs hyper pointus (pour cela, il y a des sites très performants, comme focus numérique), mais je vais plutôt essayer de vous transmettre mon ressenti en tant qu’un amateur.
Alors avant tout, pourquoi ce modèle ? Et bien, pour en avoir pris en main plusieurs lors de salons, j’ai tout de suite apprécié sa prise en main, les boutons qui tombent naturellement sous les doigts, la texture qui sert de grip pour la main droite (pouce y compris), et malgré la profusion de touches, je me suis senti à l’aise avec leur utilisation et les menus. Et le tout pour une compacité et un poids plus que convenable.


L’écran du boitier est également fort agréable, il combine une taille raisonnable (3 pouces) une qualité d’affichage optimale.
Pour ce qui de l’utilisation quotidienne, l’appareil démarre et s’initialise au quart de tour, la plupart des fonctions importantes sont accessibles directement d’une touche et la navigation dans les menus est très intuitive (il y a également un menu personnalisable, très pratique).
Bien évidement sur ce genre d’appareils, tous les modes de prises de vue sont présents (priorité à l’ouverture ou a la vitesse, réglages manuelles, pré réglages pour les paysages, les portraits de jour et de nuits, les macros, etc…) et Canon à même ajouté un mode créatif permettant à l’amateur pas encore super à l’aise avec tous les réglages manuels de jouer d’un simple tour de molette sur la luminosité, la profondeur de champ, la teinte générale de couleur de l’image et ainsi réaliser ses premiers clichés artistiques.
Pour celui qui maitrise déjà un peu plus l’engin, le boitier permet d’utiliser une gamme d’ISO (la sensibilité à la lumière du capteur) très large, et le processeur embarqué permet de réduire le bruit dans les hauts ISO avec un résultat vraiment convaincant !
Coté stabilisation de l’image, le boitier se montre des plus efficaces… On est loin de la qualité de stabilisation des appareils compacts, même si ceux-ci ont fait de gros progrès dans le domaine. De même, la rapidité de la mise au point est un confort rapidement indispensable pour profiter pleinement d’une scène à immortaliser.
Et que serait la photo numérique sans la retouche par ordinateur ? Dans ce domaine, les reflex numériques sont incontournables grâce à un format d’enregistrement des clichés sans aucun traitement préliminaire : le RAW. Plus qu’un simple format de fichier, il s’agit du fichier « brut », tel que pris directement du capteur. Le fichier est bien plus lourd qu’un fichier jpg, et pour cause !! Celui-ci ne fait subir aucune compression destructive à l’image (essayer de zoomer sur un fichier jpeg de moyenne qualité pour voir ce qu’est une compression destructive), et surtout, ce fichier brut conserve à part toutes les informations relatives à la luminosité, et permet donc au photographe de jouer sur ces valeurs de lumière réellement comme il le souhaite, sans subir un « prétraitement » par le boitier photo lui-même.
En bonus, cet appareil permet également de réaliser des vidéos en HD, utilisation qui est pour moi beaucoup plus anecdotique, donc, je ne m’étalerai pas sur le sujet, si ce n’est juste pour préciser qu’il est possible de continuer a prendre des photos « à la volée » pendant que l’on enregistre une séquence vidéo… Fun !!


Tout globalement dans cet appareil m’a séduit, ses performances générales, sa fidélité aux couleurs et qualité globale des photographies prises,  la durée de sa batterie  entre deux charges sur secteur (juste hallucinante quand on passe d’un compact à un reflex).
Ce qui m’a aussi beaucoup surpris avec ce type d’appareil, c’est son coté « malléable ». En effet, outre sa facilité de prise en main et son nombre de fonctions en accès direct , son adaptabilité a toutes les situations est vraiment surprenante ! Les fonctions et réglages de l’appareil cohabitent  et peuvent faire appel les unes aux autres afin de simplifier au mieux la vie de l’utilisateur, par exemple, si vous réglez l’appareil pour faire des photos de sujets en mouvement, l’autofocus fera son taff pour maintenir le sujet net, mais si on garde son doigt enfoncé sur le déclencheur après la prise de la photo, le boitier déclenche le mode rafale  automatiquement, pour pouvoir  obtenir une suite de clichés dans l’action, ce genre de transitions entre les modes photographiques devient rapidement instinctif et indispensable !!

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