Plusieurs personnes m’ont demandé par mail quel appareil photo j’utilise pour réaliser mes photos… Le temps est donc venu de faire les présentations.
Étant grand amateur de photographies, je possédais depuis longtemps un appareil reflex argentique Minolta (merci les parents)
sur lequel j’ai beaucoup appris mais au prix d’inconvénients parfois
rébarbatifs : le délai d’attente pour voir ses photos développées (« Ah ouais, OK, là c’était trop sombre et le fond est un peu flou… Raah merde, c’était quoi comme réglages ? »), le cout de l’achat des pellicules + celui du développement, etc…
j’ai ensuite jeté mon dévolu sur divers
appareils photo numériques compacts afin de pouvoir shooter un peu tout
et n’importe quoi, avec un truc directement planqué au fond d’une poche,
et surtout avec une critique immédiate de la photo shootée auparavant.
Et je ne parle même pas du stockage des photos qui ne nécessite plus de
stocker au fond d’un tiroir des enveloppes contenant des photos plus ou
moins réussies attendant de partir tôt ou tard à la benne. Le progrès
quoi !!
Mais secrètement, mon désir brulait pour
l’arme absolu, le truc parfait, diabolique, que même que le vendeur il
peut t’assommer rien qu’avec les termes techniques et les chiffres qui
englobent « la bête » : le reflex numérique !
Et dans la liste des chiffres qui
assomment le péquin qui se tient face au vendeur, il y en a un qui est
encore plus efficace que les autres : le prix !!
N’ayant donc absolument pas les moyens
de me payer un tel objet, j’ai pris mon mal en patience, jusqu’à ce mois
de décembre 2009 où après avoir menacé d’égorgement le vieux pédophile
barbu en rouge lors de son passage dans le quartier, j’avais enfin
entre les mains une de ces machines de guerre : Le Canon EOS 500D.
Après une courte période d’adaptation,
le plaisir est là ! J’ai l’impression de devoir pratiquement tout
réapprendre comme à mes débuts, mais quel plaisir !! la progression est
plus efficace, plus instinctive qu’avec l’argentique que je possédais,
bref : c’est BON !!!
La présentation que je compte faire ici
n’a aucune prétention « professionnelles » dans sa réalisation et son
écriture, alors je ne vais pas vous inonder de données techniques, de
chiffres à outrance ni de comparatifs hyper pointus (pour cela, il y a des sites très performants, comme focus numérique), mais je vais plutôt essayer de vous transmettre mon ressenti en tant qu’un amateur.
Alors avant tout, pourquoi ce modèle ?
Et bien, pour en avoir pris en main plusieurs lors de salons, j’ai tout
de suite apprécié sa prise en main, les boutons qui tombent
naturellement sous les doigts, la texture qui sert de grip pour la main
droite (pouce y compris), et malgré la
profusion de touches, je me suis senti à l’aise avec leur utilisation et
les menus. Et le tout pour une compacité et un poids plus que
convenable.
L’écran du boitier est également fort agréable, il combine une taille raisonnable (3 pouces) une qualité d’affichage optimale.
Pour ce qui de l’utilisation
quotidienne, l’appareil démarre et s’initialise au quart de tour, la
plupart des fonctions importantes sont accessibles directement d’une
touche et la navigation dans les menus est très intuitive (il y a également un menu personnalisable, très pratique).
Bien évidement sur ce genre d’appareils, tous les modes de prises de vue sont présents (priorité
à l’ouverture ou a la vitesse, réglages manuelles, pré réglages pour
les paysages, les portraits de jour et de nuits, les macros, etc…)
et Canon à même ajouté un mode créatif permettant à l’amateur pas
encore super à l’aise avec tous les réglages manuels de jouer d’un
simple tour de molette sur la luminosité, la profondeur de champ, la
teinte générale de couleur de l’image et ainsi réaliser ses premiers
clichés artistiques.
Pour celui qui maitrise déjà un peu plus l’engin, le boitier permet d’utiliser une gamme d’ISO (la sensibilité à la lumière du capteur) très large, et le processeur embarqué permet de réduire le bruit dans les hauts ISO avec un résultat vraiment convaincant !
Coté stabilisation de l’image, le
boitier se montre des plus efficaces… On est loin de la qualité de
stabilisation des appareils compacts, même si ceux-ci ont fait de gros
progrès dans le domaine. De même, la rapidité de la mise au point est un
confort rapidement indispensable pour profiter pleinement d’une scène à
immortaliser.
Et que serait la photo numérique sans la
retouche par ordinateur ? Dans ce domaine, les reflex numériques sont
incontournables grâce à un format d’enregistrement des clichés sans
aucun traitement préliminaire : le RAW. Plus qu’un simple format de
fichier, il s’agit du fichier « brut », tel que pris directement du
capteur. Le fichier est bien plus lourd qu’un fichier jpg, et pour cause
!! Celui-ci ne fait subir aucune compression destructive à l’image (essayer de zoomer sur un fichier jpeg de moyenne qualité pour voir ce qu’est une compression destructive),
et surtout, ce fichier brut conserve à part toutes les informations
relatives à la luminosité, et permet donc au photographe de jouer sur
ces valeurs de lumière réellement comme il le souhaite, sans subir un
« prétraitement » par le boitier photo lui-même.
En bonus, cet appareil permet également
de réaliser des vidéos en HD, utilisation qui est pour moi beaucoup plus
anecdotique, donc, je ne m’étalerai pas sur le sujet, si ce n’est juste
pour préciser qu’il est possible de continuer a prendre des photos « à
la volée » pendant que l’on enregistre une séquence vidéo… Fun !!
Tout globalement dans cet appareil m’a
séduit, ses performances générales, sa fidélité aux couleurs et qualité
globale des photographies prises, la durée de sa batterie entre deux
charges sur secteur (juste hallucinante quand on passe d’un compact à un reflex).
Ce qui m’a aussi beaucoup surpris avec
ce type d’appareil, c’est son coté « malléable ». En effet, outre sa
facilité de prise en main et son nombre de fonctions en accès direct ,
son adaptabilité a toutes les situations est vraiment surprenante ! Les
fonctions et réglages de l’appareil cohabitent et peuvent faire appel
les unes aux autres afin de simplifier au mieux la vie de l’utilisateur,
par exemple, si vous réglez l’appareil pour faire des photos de sujets
en mouvement, l’autofocus fera son taff pour maintenir le sujet net,
mais si on garde son doigt enfoncé sur le déclencheur après la prise de
la photo, le boitier déclenche le mode rafale automatiquement, pour
pouvoir obtenir une suite de clichés dans l’action, ce genre de
transitions entre les modes photographiques devient rapidement
instinctif et indispensable !!
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