lundi 1 novembre 2010

Soda, l'inspecteur Harry du journal de Spirou.


New York, dans les années 90, un homme de taille et carrure moyenne sort de son modeste appartement où il réside avec sa mère. SODA, alias Solomon David, coupe de cheveux rose, tenue de pasteur sur le dos prend l’ascenseur…

Puis, une fois arrivé au RDC, on retrouve ce même personnage, toujours avec les cheveux roses, mais cette fois, clope au bec, et blouson de cuir sur les épaules laissant apparaitre la crosse de son 357 magnum.
Fils de Flic décédé, et de mère cardiaque, il use de cette ruse pour ne pas inquiéter cette dernière avec qui il vit.
Bien évidement, cette organisation occasionne bien des situations cocasses pour le héros, sorte d’inspecteur Harry en moins bourru, mais aussi un certain nombre de difficultés quand des criminels finissent par découvrir son secret…


Ce qui va créer une intrigue pour le lecteur tout au long des 12 tomes parus, c’est le mystère enveloppant sa main gauche dont un gant de cuir masque l’absence de deux doigts.
Univers et ambiance policier classique des films des années 90, l’ensemble est pourtant lisible par l’ensemble du public, je me souviens même d’avoir découvert cette série a l’époque dans le magazine hebdomadaire « le petit Spirou », certes, il y a quelques morts, des coups de feu, et un peu de sang, mais on est quand même a des années lumières de la violence projetée aux yeux de tous a l’heure actuelle par les médias !
Des histoires typique de l’ambiance et du lieu de l’histoire, une atmosphère crédible et immersive, des scènes d’action bien menées, un rythme sans essoufflement, et un peu d’humour parsemé par ci par là, un cocktail juste et équilibré.



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