New York, dans les années 90, un homme
de taille et carrure moyenne sort de son modeste appartement où il
réside avec sa mère. SODA, alias Solomon David, coupe de cheveux rose,
tenue de pasteur sur le dos prend l’ascenseur…
Puis, une fois arrivé au RDC,
on retrouve ce même personnage, toujours avec les cheveux roses, mais
cette fois, clope au bec, et blouson de cuir sur les épaules laissant
apparaitre la crosse de son 357 magnum.
Fils de Flic décédé, et de mère cardiaque, il use de cette ruse pour ne pas inquiéter cette dernière avec qui il vit.
Bien évidement, cette organisation
occasionne bien des situations cocasses pour le héros, sorte
d’inspecteur Harry en moins bourru, mais aussi un certain nombre de
difficultés quand des criminels finissent par découvrir son secret…
Ce qui va créer une intrigue pour le lecteur tout au long des 12 tomes parus, c’est le mystère enveloppant sa main gauche dont un gant de cuir masque l’absence de deux doigts.
Univers et ambiance policier classique
des films des années 90, l’ensemble est pourtant lisible par l’ensemble
du public, je me souviens même d’avoir découvert cette série a
l’époque dans le magazine hebdomadaire « le petit Spirou », certes, il y
a quelques morts, des coups de feu, et un peu de sang, mais on est
quand même a des années lumières de la violence projetée aux yeux de
tous a l’heure actuelle par les médias !
Des histoires typique de l’ambiance et
du lieu de l’histoire, une atmosphère crédible et immersive, des scènes
d’action bien menées, un rythme sans essoufflement, et un peu d’humour
parsemé par ci par là, un cocktail juste et équilibré.
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