Arawn.

 

Dans un univers héroic fantasy du meilleur effet, et parfaitement bien réalisé, l’histoire d’Arawn (le narrateur)… Comment celui qui est né d’une union forcée devint un homme, un guerrier, un héros, puis le roi des enfers.

Le tout autour d’une prophétie le liant à ses trois frères… Ceux-là même qui deviendront ses pires ennemis.

Le début de l’histoire explique la rencontre de ses parents, Dag et Siamh, d’où naitront 2 enfants. Puis, l’irruption d’un inconnu (Bran) dans le foyer familial qui finira par tuer le père, et enfanter 2 autres garçons avec la mère avant qu’elle ne réussisse à se débarrasser définitivement du visiteur.

Ce dernier, au moment de sa mort était alors sur le point d’accomplir un obscur rituel dont son accouplement avec la guerrière faisait parti, et qui devait s’achever par le sacrifice des 2 premiers garçons qu’avaient eu Dag et Siamh.

Leur sang devant remplir un chaudron…. Mais ce sera celui de Bran qui y sera versé.

La suite de l’histoire raconte que 2 jumeaux naquirent de cette dernière union… dont un sans sexe !

Or, de part ce que les osselets du destin lui ont prédit, l’un d’eux devra devenir roi, mais par la loi celte à laquelle Siamh obéit, aucun enfant mutilé ou impotent ne peut devenir roi.

Et alors qu’elle s’apprettait à abandonner aux loups le jumeau « impotent », une louve apparue, protégea, nourrie et finalement éleva l’enfant.

Une fois devenus adultes, les quatre frères se doivent de passer une épreuve… désigné par les osselets du destin :

– L’épreuve du feu dont le vainqueur héritera de la hache légendaire de Dag leur père (ayant la faculté de tuer a chaque coup porté qui touche pleinement sa cible.).

– L’épreuve de le terre dont le héros remportera le bâton des sylves (gravé par Dag de son vivant).

– L’épreuve de l’air permettra à son champion de revenir avec le manteau de l’ombre rendant invisible celui qui la porte.

– et enfin, l’épreuve de l’eau aux termes de laquelle Arwan revint avec le chaudron de sang… le même que celui dans lequel 2 de ses frères devaient perir des années auparavant… Ce chaudron lui rendit alors sa virilité, et lui enseigna tout ce qu’il faut pour devenir un excellent forgeron.

La suite sera à lire dans ce très bel ouvrage.

Comme pour toutes mes BD, ce qui m’a plu dans un premier temps, c’est l’aspect graphique.

Et une fois encore, ici, le visuel est très travaillé, les lignes sont très fines, les couleurs sont données à la manière d’une peinture, toujours sans aucune agression pour l’œil qui observe. Le tout souligné par un cadrage classique mais néanmoins efficace et une rythmique très juste.